LIEVEN LEFERE
Lieven Lefere began to observe photography as a child with his grandfather: a local photographer and the owner of a photography shop. «Each grandchild got a Nikon reflex camera for their 12th birthday. I remember clearly the day it was given to me. Nowadays it is quite normal to have a mobile phone or an Ipad for young people, but back then it was something really special to have a reflex camera as a present». Early shots were nothing important «I remember loading my first film and taking my camera to the field next to the banquet hall. I shot a whole film of horses that were shitting». Later on he went to the Academy to find his own language and trying to overcome the formal canons. But also theoretical classes were important to learn more about authors that have remained meaningful such as Sartre and Kurosawa. Still the best teachers were those who kept on saying «You are not there yet and clearly explaining to me why afterwards». Nowadays Lieven Lefere has better defined his field. «Photography is in a way always only a limited, artificial copy of reality, a simulacrum. My images expose this mechanism by being representations of representations of reality, or simulacra squared. Through this evident unmasking of the medium the question of the ‘true image’ is made explicit. It is in the abstracting reconstruction of the reconstruction, in documenting the simulation that I try to find the key to make latent aspects, such as the control apparatus present in all social layers, visible.» We could say that his work questions the truth about perception, or in his words «the ability to remember and the status of an image in relation to what we call reality».
Source
Urbanautica
Lieven Lefere a commencé la photographie depuis son enfance, avec son grand-père; un photographe local et le propriataire d'un magasin de photo. '«Chaque petit-fils a obtenu une caméra reflex Nikon pour leur 12ème anniversaire. Je me souviens bien du jour où il m'a été donné. De nos jours, il est tout à fait normal d'avoir un téléphone portable ou un Ipad pour les jeunes, mais à l'époque, c'était quelque chose de vraiment spécial pour avoir une caméra réflexe en tant que présent ». Les premiers coups n'étaient rien d'important «Je me souviens de charger mon premier film et de prendre ma caméra dans le champ à côté de la salle de banquet. J'ai tourné tout un film de chevaux qui craquaient ». Plus tard, il est allé à l'Académie pour trouver sa propre langue et essayer de surmonter les canons formels. Mais aussi, les cours théoriques étaient importants pour en savoir plus sur les auteurs qui sont restés significatifs tels que Sartre et Kurosawa. Pourtant, les meilleurs enseignants étaient ceux qui continuaient à dire «Vous n'êtes pas encore là et vous expliquez clairement pourquoi». Aujourd'hui, Lieven Lefere a mieux défini son domaine. «La photographie est en quelque sorte une copie limitée et artificielle de la réalité, un simulacre. Mes images exposent ce mécanisme en étant des représentations des représentations de la réalité, ou des simulacres au carré. Grâce à ce démasquage évident du médium, la question de la «véritable image» est explicite. C'est dans la reconstruction abstraite de la reconstruction, en documentant la simulation que j'essaie de trouver la clé pour rendre les aspects latents, tels que l'appareil de contrôle présent dans toutes les couches sociales, visibles. »On pourrait dire que son travail questionne la vérité sur La perception, ou dans ses mots «la capacité de se rappeler et le statut d'une image par rapport à ce que nous appelons réalité».