Igor Baloste est installé depuis 2007 à Paris, où il travaille sur les possibilités de l'interactivité digitale. au service d'un propos qui cherche autour de la relation humaine. et par là, la manière “d’être” des personnes entre elles, face à ce qui serait de l’art.

video mapping sur la façade de la mairie du 3°ardt e paris

igor baloste a une formation de musicien et d’infographiste. c’est à travers son parcours dans le collectif de musiques électroniques dopebase que des projets d’art plastiques se sont déclenchés, suite à un appel à projet de la galerie Tator de Lyon, suivi d’une résidence de création au centre théo argence de saint priest.

sa première réalisation plastique sonore et interactive, l’igorcubes, festival chateaurouge, festival electrocircus, mac de lyon (cadre des buits sonores).

puis l’instalation ecodeclah, associant un sol sensible interactif à des décebnepents sonores et une captation vidéo retraitée en temps réel.

ensuite, des vidéos interactives occasionnant une série de résidence, dont Amiens (le safran), paris (le 100 ECS), new york (…), Lyon.

Puis le centre d’art mi* à paris-marais, un projet alternatif fondé par igor baloste et michaela maier.

En résidence de octobre 2010 jusqu'à octobre 2014 au 100 E.C.S à Paris XIIe, il a réalisé plusieurs travaux, dont notamment un projet LES DESTINEES soutenu par le Ministère de la Culture CNC-Dicréam. Cette même année 2011 marque un début de volonté internationale avec une exposition événementielle soutenue par l'ambassade de France à New York au festival LUMEN de Staten Island NY, et un séjour d'une semaine chez Flux Factory (Queens NY), collectif majeur de la création alternative New Yorkaise. Igor Baloste a également créé deux génériques d'émissions pour France Culture en 2010 et 2011, puisqu'il a une formation de musicien (compositeur, arrangeur, interprète). Il a toujours mené conjointement les activités de créateur visuel et de musicien. C'est à l'époque du Collectif Dopebase, crew de culture visuelle numérique et de musiques électroniques, qu'Igor Baloste va répondre à un appel à projet de la galerie Roger Tator de Lyon et bénéficier d'une bourse de création pour une sculpture interactive, l'IGORCUBES. Après différentes expositions-performances événementielles de cette œuvre, au MAC de Lyon, au centre d'art Aponia de Villiers/Marne, lors de festivals comme les Nuits Blanches d'Anemasse, le festival Electrocirkus de Carpentras, il décidera d'intégrer le médium vidéoprojection dans ses travaux, avec le projet ECODECLAH.

rsidence longue au 100 ecs - Paris

concert au festival “de la musique avant toute chose” paris.

Les musiques, jazz et contemporaine, qu'il a explorées tout au long de son parcours, participent à sa démarche improvisatrice, qui cherche à fournir au public des possibilités de choix, public envisagé comme un groupe actif et producteur de relation et de sens. Par ailleurs son expérience des collectifs de musiques électroniques et d'images numériques le rattache aussi aux cultures urbaines. Lors de ses premiers pas dans l'art interactif contemporain, Igor Baloste a associé le visuel au sonore pour créer des dispositifs comme TOC, vidéo géante interactivée par le public, projetée sur la façade du Théâtre de Célestins lors de Fête de la Musique 2008 à Lyon, une œuvre collaborative en 3D qui allait inspirer son travail actuel, sur le plan de la prise en compte toujours plus importante du comportement collectif du public, et également en ce qui concerne la « forme », c'est-à-dire l'utilisation de la 3D simple grâce au logiciel Max-MSP/Jitter.

accrochage de groupshow à la galerie mi*

enseignement des techniques de l’art digital à la paris college of art

directeur artistique de la galerie mi* - paris/marais

Le travail avec la vidéoprojection d'une part, et l'analyse par caméra du comportement du public d'autre  part, s'est avéré pour lui un moyen de travailler sur la relation qui peut exister entre le public et le sens de ce qui se passe à l'image. Igor Baloste est venu à l'interactivité multimédia d'une manière naturelle, travaillant dans le graphisme publicitaire (Illustrator, Photoshop) à l'époque ou l'imprimé dominait, il a évolué vers Flash avec l'avènement de l'internet, et en est venu, avant même son passage à l'art contemporain, à créer autre chose que des messages promotionnels, développant des univers « sensibles au toucher », avec des scénario multiples et conditionnels. Il avait suivi la piste de l'infographie depuis sa sortie d'études à la Faculté Lyon II, cycle « culture et communication ». On peut donc dire qu'il s'agit d'un parcours d'autodidacte sur le plan des techniques graphiques et plastiques, renforcé par une pratique suivie du dessin dès le plus jeune âge, puis de l'huile, et à une époque de la terre.